Ouest France Entreprises, 14/04/2017
Pour le projet « Deep blue », la société Oxxius essaie de mettre au point un laser violet. Il détectera les minuscules bouts de plastique qui polluent les océans et qu’ingèrent les poissons.
« Deep blue » n’est pas le nom d’un énième film sur les fonds marins. C’est un projet scientifique qui se passera bien dans la grande bleue, mais avec des petits lasers violets d’Oxxius. « Ils servent à détecter les nanoplastiques dans l’eau de mer », explique Thierry Georges, PDG de la société lannionnaise. Car le plastique ne forme pas seulement le 7e continent tant décrié en mer. « Il se fragmente aussi en morceaux tellement petits que l’oeil ne les détecte plus, et que les poissons les ingèrent ».
Tout a commencé en décembre, quand le laboratoire Foton a vu « un appel à projets où il fallait croiser des compétences du pôle Mer Bretagne et du pôle Images et réseaux. » Foton s’intéresse aux lasers fins, Oxxius travaille dans ce secteur et bosse par ailleurs avec Ifremer qui voit bien l’usage possible en mer. Ces trois partenaires se plongent donc dans « Deep blue ».