Ouest France Entreprises, 21/08/2017
Installée à Rennes, l’entreprise Diafir existe depuis 2011 mais elle commence tout juste la commercialisation de son produit : un capteur à lumière infrarouge qui permet de déceler certaines maladies. Pour se lancer sur les marchés français et européen, la start-up envisage une levée de fonds de 2 millions d’euros. Diafir participe pour la première fois au prix de l’entrepreneur EY Grand Ouest 2017.
Tout commence 20 ans plus tôt, quand l’université Rennes 1 réalise ses premiers tests avec de la lumière infrarouge et de la viande. Les résultats sont édifiants : il est possible de détecter des signatures biologiques et différencier les taux de glucides, lipides, protides… Grâce à la lumière, impossible de confondre une saucisse d’un steak.
Fort de ce constat, les chercheurs et ingénieurs ont poursuivi leurs recherches. Et en 2011, Hugues Tariel et cinq associés ont cofondé Diafir à Rennes. Avec une idée innovante : le diagnostic par fibre optique infrarouge de certaines maladies.